Les hémorroïdes constituent une inflammation suivie d’un gonflement excessif des veines hémorroïdaires.

Cela peut occasionner des douleurs. Une grande partie des personnes de plus de 50 ans en France a déjà vécu des problèmes liés aux hémorroïdes.

Toutefois, celles-ci ne font pas partie des principaux problèmes de santé des personnes âgées. Cela étant, 80 % d’entre eux attachent beaucoup d’attention à leur santé.

C’est dans ce cadre qu’il leur est recommandé ces 5 traitements contre les hémorroïdes.

Conseil n° 1 : la bonne vieille prévention

Les hémorroïdes apparaissent surtout entre 45 et 65 ans. Seulement, elles peuvent être aggravées par une prédisposition familiale. Il existe deux types d’hémorroïdes, internes et externes.

Le premier cas est localisé assez profond au niveau de la muqueuse anale. Les hémorroïdes externes sont assez bénignes et se trouvent sous la peau de l’anus.

L’orifice anal est revêtu intérieurement et extérieurement de petits bourrelets aidant à fixer l’orifice fermé. Si ceux-ci sont enflammés, il y a crise d’hémorroïdes.

Un certain nombre de mesures peuvent être appliquées pour les éviter. C’est le cas du Formule H. D’autres remèdes permettent également d’éviter la crise :

lutter contre la constipation en suivant une alimentation riche en fibres, tout en s’hydratant convenablement ;

  • être attentif sur certains médicaments pouvant favoriser la constipation
  • pratiquer une activité physique régulière
  • éviter une longue position debout ou assise
  • éviter autant que possible les aliments pouvant provoquer des crises
  • avoir une hygiène anale correcte avec des lavages réguliers

Une crise d’hémorroïdes est facilement détectable. Elle se manifeste par une dilatation anormale des veines situées autour et à l’intérieur de l’anus et du rectum.

Dans le cadre de la prévention, il ne faut donc pas hésiter à consulter un médecin.

En outre, les symptômes classiques des hémorroïdes peuvent aussi être des indices d’autres maladies de l’anus ou de l’intestin. Ainsi, au moindre saignement, il ne faut pas, à l’âge des seniors hésiter pour une consultation médicale dans l’immédiat.

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Conseil n° 2 : les remèdes naturels

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Les remèdes dits naturels consistent à combattre les causes principales de la crise d’hémorroïdes. Ainsi, il faut commencer par prendre en charge la constipation.

Cela consiste à restaurer un transit normal. Les spécialistes recommandent de boire beaucoup d’eau. Des cures permanentes d’eaux riches en fer et en magnésium sont même suggérées.

Quant à l’alimentation, il suffit de manger à profusion des fruits et légumes, de bonnes fibres, des céréales complètes ou semi-complètes.

Il faut ensuite veiller à améliorer la circulation sanguine. Pour cela, il y a la pratique régulière d’activité physique. Le foie est également à soulager autant que possible. Une hygiène alimentaire est exigée.

Au niveau des huiles essentielles, trois d’entre elles sont recommandées pour un effet complet.

L’huile essentielle de lavande aspic vient en premier avec ses propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes. Quant au cyprès, l’huile se présente avec une action incitative de la circulation veineuse.

À cet effet, elle est décongestionnante et anti-inflammatoire. Enfin, l’huile essentielle de menthe poivrée a aussi un résultat vasoconstricteur et antalgique. La sensation de froid qu’elle donne calme la douleur.

Leur utilisation est assez simple. Dans un flacon de 50 m, il faut ajouter 30 gouttes de chaque huile essentielle citée ci-dessus. Il faut agiter afin d’obtenir un mélange homogène.

Puis, il ne reste plus qu’à appliquer sur les hémorroïdes internes ou externes, matin et soir en dehors des selles. À cet effet, il faut utiliser un doigtier acheté en pharmacie.

Il se peut aussi que les hémorroïdes se matérialisent sous forme de démangeaisons et d’enflures. Une solution facile à réaliser est de prendre un bain de siège dans l’eau tiède.

Elle est à faire plusieurs fois par jour pour une durée de 10 à 15 minutes. Elle a pour effet de soulager le patient tout en réduisant les gonflements.

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Conseil n° 3 : les médicaments en cas de crises d’hémorroïdes

Des médicaments sont également disponibles pour les seniors en cas de crises d’hémorroïdes.

Ainsi, pour combattre l’inflammation, les crèmes et les pommades à base de corticoïdes contribuent en tant qu’anti-inflammatoire.

Elles apportent un soulagement rapide. Seulement, il ne faut pas les utiliser de manière prolongée. Il existe également des produits lubrifiants ou protecteurs. Ils sont disponibles sans ordonnance.

Les crèmes anti hémorroïdes à base de corticoïdes sont surtout utilisées pour aller à la selle plus aisément. Le traitement peut être complété par une pommade ou des suppositoires antalgiques.

Ils font partie des traitements oraux, lesquels sont des anti-inflammatoires pouvant être conseillés en cure courte. Ils visent surtout à réduire les symptômes et à calmer les douleurs.

Les médicaments dits veinotoniques qui agissent sur les veines se prennent sous forme de comprimé ou de gélule. Ils sont normalement proposés en cas de crise, mais à courte durée.

Les anti-inflammatoires sans la cortisone et ses dérivés sont également performants sur la douleur. Ils sont spécialement recommandés lors de la formation d’un caillot de sang très douloureux.

Quant aux antalgiques mineurs comme le paracétamol, le Doliprane ou l’Efferalgan, ils sont jugés efficaces en cas de douleurs. Ils sont à prendre sans tarder. Toutefois, l’aspirine est déconseillée pour prévenir le saignement.

Conseil n° 4 : les traitements non médicamenteux des hémorroïdes

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Ces derniers concernent surtout les cas d’hémorroïdes internes chez les seniors. En effet, celles-ci sont à l’origine des signes chroniques comme les saignements.

Dans une telle situation, les médecins peuvent opter pour un traitement par ligature ou par sclérose. Le traitement par la sclérothérapie est basé sur l’injection d’un produit chimique à la base de l’hémorroïde. Cela va entraîner son durcissement qui va conduire ensuite par sa rétraction.

Il y a aussi l’électrocoagulation par une brûlure électrique. Quant à la photocoagulation, c’est une brûlure par infrarouge. L’objectif est de créer une zone cicatrisée au sommet de l’hémorroïde pour la renforcer. Ces traitements sont normalement bien supportés, même par les seniors. Par ces traitements, le sang s’arrête de circuler et la veine se rétracte.

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Dans le cas d’hémorroïdes externes, un traitement médical peut s’imposer. Il s’agit surtout d’une thrombose ou formation de caillots de sang dans le vaisseau sanguin. En effet, elle peut être extrêmement douloureuse.

Conseil n° 5 : les traitements des hémorroïdes en cas de complications

Souvent, et ce pour plusieurs raisons, les hémorroïdes peuvent être très développées. Dans une telle situation, le médecin est obligé de procéder à des traitements plus conséquents.

Les méthodes utilisées vont des injections pour scléroser les vaisseaux hémorroïdaires à une intervention chirurgicale. Celle-ci s’effectue sous anesthésie locale ou générale afin d’effectuer une hémorroïdectomie. Il s’agit d’enlever les veines malades où s’est produit le caillot ou thrombose.

Des ligatures élastiques peuvent être appliquées. Il s’agit de créer une cicatrice pour renforcer le tissu de soutien au sommet des hémorroïdes. L’anneau élastique utilisé à cet effet est spontanément éliminé et ne laisse à sa place qu’une plaie de petite taille qui se cicatrise facilement.

En cas de saignements, il est très important de ne pas les négliger à l’instar du soulagement d’une crise classique d’hémorroïdes. Effectivement, les symptômes ne sont pas du tout minimes. Il se peut qu’ils soient liés à d’autres causes que les hémorroïdes.

Très souvent, ils peuvent être liés à une lésion précancéreuse ou même à un cancer. Ainsi, une crise d’hémorroïdes peut se traiter en automédication.

Mais, tout saignement d’apparition récente implique la consultation d’un médecin.